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1945 - LA DEROUTE ALLEMANDE
Dès
lors, tout devait se dérouler très vite. Voici que tous les bâtiments de la
ferme se trouvent envahis par de nombreux soldats Allemands en déroute
abandonnant toutes leurs armes et leurs munitions dans les greniers à paille,
ou en les jetant dans les mares situées entre les bâtiments. Tout cela était
de bonne augure… Mais comment le contact pourra-t-il se faire entre nous et
les Russes ? Chacun donnant son avis, il fut décidé que nous resterions
tous groupés dans notre local. Dans
la journée du 27 avril, tous ces soldats allemands quittent la
ferme pour se rendre dans les bois voisins, c’est ce que nous ont déclaré
deux français incorporés de force (à leurs dires) dans l’armée allemande
en tant que conducteurs de camions (ces Français, sentant sans doute le vent
tourner, nous avaient fait la veille une petite visite « amicale » !),
leurs camions étaient soit-disant immobilisés dans les bois, toute l’essence
disponible ayant été récupérée pour l’alimentation des chars. Le
28 avril, les tirs d’artillerie commencent et des draps ou
linges blancs apparaissent aux fenêtres des modestes maisons bordant la rue
aboutissant à la ferme. Le
soir venu, on se rend compte que les obus passent au dessus du village. Dans la
nuit du 28 au 29 avril, tirs incessants de mitrailleuses lourdes ! Lien Les
prisonniers de guerre (en français sur un site allemand)
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